Le gouvernement Legault et le Parti québécois se sont à nouveau affrontés dimanche, par médias interposés, sur la question des seuils d’immigration. Le chef péquiste affirmant qu’une « crise sociale sans précédent » guette le Québec en raison du nombre sans précédent d’étrangers établis dans la province.
Ce texte met en lumière le conflit entre la modernité et la préservation des centres-villes au Québec, en mettant en avant le cas de Victoriaville et son opposition au déplacement d'une succursale de la SAQ vers un centre commercial en périphérie.
Personne n’aspire à atterrir sur les banquettes de l’opposition à l’Assemblée nationale. Les candidats affirmeront qu’ils ne sollicitent que le privilège de représenter leurs électeurs à Québec. Mais ce privilège se dévoile différemment selon qu’une soirée électorale se termine avec du Veuve Clicquot ou du Canada Dry. Les ressources, autant humaines que financières, coulent naturellement vers le pouvoir. Les partis de l’opposition se débrouillent avec moins d’adjoints et de recherchistes. Faire plus avec moins – et pas toujours avec des premiers choix au repêchage.
Logements insalubres ou surpeuplés, salaires de misère et heures supplémentaires non payées, lien de servitude avec l’employeur : le rapporteur spécial des Nations unies sur les formes contemporaines d’esclavages a été « perturbé » de constater les conditions dans lesquelles vivent les travailleurs étrangers temporaires au Canada.